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Salariés en horaires décalés : Comment faciliter leur vie ?

Spécialiste des trajets Domicile-Travail, la start-up 1km à Pied facilite la vie des travailleurs qui ont des horaires atypiques, grâce aux réaffectations géographiques des employés de terrain, et la mise en place d’un Plan de Mobilité Employeur adapté à leurs besoins.


Travailler en horaires décalés c’est quoi ?


Le travail en horaires décalés, ou en horaires dits atypiques désigne :

  • Le travail le soir (entre 21 heures et minuit),

  • Le travail de nuit (de 21 h à 6 h du matin),

  • Le travail le week-end (samedi, dimanche) et jours fériés,

  • Les rythmes de travail irréguliers ou cycliques (travail posté en 3x8 ou 2x12 le plus fréquemment),

  • Le travail flexible, selon des amplitudes de journée variables : à temps partiel moins de 6 heures par jour, en horaires longs (plus de 40 heures par semaine),

  • Les journées fragmentées par des coupures de plusieurs heures,

  • Le travail sur appel ou astreintes...

Les horaires de travail atypiques s’opposent aux horaires de travail standards qui s’organisent autour de :

  • Cinq jours réguliers par semaine du lundi au vendredi,

  • Des horaires compris entre 7 et 20 heures,

  • Deux jours de repos consécutifs hebdomadaires.

Selon la Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 10,4 millions de personnes ont travaillé en horaires "atypiques" en 2021, soit 45% des salariés, et parmi les non salariés c'est 78% d’entre eux qui sont concernés par les horaires en décalé, soit 2,7 millions de personnes en France. Ainsi, le travail en horaires atypiques est très répandu sur le territoire français, et est devenu la source de nombreux enjeux économiques et sociaux.

Salariés

Non-Salariés

Total

Horaires standards

12,7 millions (55% des salariés)

0,7 millions (22% des non-salariés)

13,4 millions d’actifs

Horaires atypiques

10,4 millions (45% des salariés)

2,7 millions (78% des non-salariés)

13,1 millions d’actifs


Ce que dit le Code du Travail sur le travail décalé


Selon le Code du Travail, le recours au travail de nuit est exceptionnel, et ne peut se faire que s’il “prend en compte les impératifs de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs et est justifié par la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique ou des services d'utilité sociale”.


Cependant, même s'il existe des règles régissant la durée du travail dans la législation, une série de lois récentes a favorisé la modulation du temps de travail par accord d’entreprise et étendu le recours dérogatoire au travail dominical. En effet, depuis la loi de 2009 qui assouplit les dérogations au repos dominical, le travail du dimanche a explosé sur cette décennie.


Les angles morts de la réglementation


Une législation obsolète selon la CFDT


Le travail de nuit est caractérisé comme étant exceptionnel dans le Code du Travail, pourtant le travail en horaires atypiques progresse de plus en plus en France, et challenge la place jusque-là occupée par le travail standard. Malgré cela, la législation reste figée, alors que la notion de durée de travail ne cesse d’évoluer, notamment à cause de :

  • l’essor de l’économie numérique et du travail à la demande (« ubérisation » de l’économie ) ;

  • le vieillissement de la population et la hausse des besoins en matière de soins aux personnes âgées ;

  • les changements dans les modes de vie et de consommation ;

  • la dérégulation du temps de travail

« Le numérique a transformé les temps de travail. On ne reviendra pas en arrière, il faut revoir la réglementation traditionnelle des temps de travail et de repos. Celle-ci s’appuie sur la durée du travail en présupposant que la fatigue est proportionnelle à la durée du travail et compensée par la durée du repos. Mais cette réglementation ne tient pas compte de la nature de l’activité ni de la qualité du sommeil compensatoire, notamment s’il est pris de jour »


- Fabian Tosolini, Ancien Secrétaire Général adjoint de la CFDT-Transports et Environnement



Qui est concerné par les horaires dits atypiques ?


Les ouvriers et les employés les moins qualifiés


Selon l'Observatoire des Inégalités, plus de la moitié des femmes ouvrières non qualifiées et 60% des hommes employés, qualifiés ou non, travaillent en horaires décalés.


Pour comparaison (Dares)


👉 49 % des employés peu qualifiés travaillent le samedi et 32 % le dimanche


👉 Tandis que seulement 42% des employés qualifiés sont concernés par le travail du samedi et 23% par le travail du dimanche


Les secteurs d’activité les plus concernés par les horaires décalés


La pratique des horaires atypiques est particulièrement répandue dans trois secteurs d’activité qui répondent à un besoin de continuité de la vie sociale :

  • L’hôtellerie-restauration 👉 65 % des salariés concernés,

  • Le commerce 👉 59 % des salariés concernés,

  • Le transport-entreposage 👉 56 %.


D’après la typologique réalisée par la DARES à partir de l’enquête conditions de travail 2005, les horaires décalés s'organisent de manière différente selon le type de profession.


Les horaires habituellement décalés


Les professions les plus représentatives de cette situation sont des métiers de services relationnels :

  • professions de la santé et du travail social (infirmiers, professions paramédicales, éducateurs),

  • les employés de la fonction publique (essentiellement les policiers),

  • les employés de commerce et de l’hôtellerie-restauration.

Ces salariés cumulent souvent plusieurs contraintes d’horaires (semaines irrégulières, absence de repos hebdomadaire de 48 heures…).


Les horaires occasionnellement décalés :


Ici, la contrainte horaire principale est le fait de travailler occasionnellement en fin de semaine (le samedi, voire le dimanche) et/ou la nuit. Les professions les plus représentatives de cette situation sont :


  • les professions de la santé et du travail social (agents de service et infirmiers),


  • Les professions intermédiaires de la fonction publique : les techniciens, agents de maîtrise des entreprises, ouvriers qualifiés et salariés agricoles, les agents de surveillance, militaires et policiers.


Les professionnels concernés sont également nombreux, 61,1 %, à déclarer être exposés à des risques de blessure ou d’accident.



Des durées de travail variables dans les secteurs à forte saisonnalité :


Ici, la principale contrainte horaire est le fait d’avoir une durée du travail plus longue à certaines périodes de l’année et plus courte à d’autres. Cette irrégularité de la durée du travail au cours de l’année concerne plutôt :


  • des jeunes, appartenant à des professions intermédiaires des entreprises,


  • des ouvriers de type industriel, surtout dans des secteurs sensibles à la saisonnalité de l’activité : agriculture, industries agroalimentaires, construction, services aux entreprises.


58,5 % de ces salariés déclarent être exposés à des risques d’accident ou de blessure au cours de leur travail.


image représentant les secteurs d'activités concernés par les horaires décalés
Les secteurs d'activités ayant le plus de salariés en horaires décalés

Focus sur les femmes peu qualifiées : les plus exposées aux horaires décalés ?


Selon une étude de l'institut national d'études démographiques (Ined), les femmes peu qualifiées sont de plus en plus exposées à des conditions de travail qui se dégradent. En effet, entre 2013 et 2019, on observe que le travail du soir et de nuit qui concerne majoritairement les hommes a connu un léger recul, contrairement au travail du samedi, du dimanche, et du matin, majoritairement occupé par les femmes, qui a augmenté, exposant une catégorie de personnes déjà vulnérables à des conditions de travail encore plus difficiles.


L’étude met en avant le fait que ce sont les ouvrières les moins qualifiées qui se voient le plus imposer des horaires décalés ou atypiques avec une augmentation de 11% entre 2013 et 2019, tandis que sur la même période, les femmes cadres ont vu leurs horaires décalés diminuer de 23%. Les femmes peu qualifiées constituent ainsi la catégorie qui subit la plus forte dégradation en termes de condition de travail, d’une part à cause de leur catégorie socioprofessionnelle, et d’autre part à cause de leur statut de femme.


Quelles sont les conséquences des horaires décalés sur les salariés ?


Les conséquences sur la santé des travailleurs :

  • Désynchronisation de l’horloge biologique associée à une dette de sommeil

  • Surcharge horaires

  • Décalages des rythmes de vie

  • Troubles du sommeil

👉 Troubles neuropsychiques et baisse des performances cognitives

mémoire, langage

👉 augmentation de la dépression et de l’anxiété

  • Troubles cardiovasculaires, nutritionnels et métaboliques

👉 augmentation modérée du risque de maladies cardiovasculaires, d’hypertension artérielle, de surpoids, d’obésité et d’élévation des taux de cholestérol et de triglycérides sanguins

  • Impossibilité de pratiquer des activités physiques régulières

  • Risques d’accidents du travail

  • Risques cancérogènes

👉 le travail de nuit a été classé dans le groupe des cancérogènes probables pour l’homme (Centre international de recherche sur le cancer, 2007),

👉 de nombreuses études ont montré que le travail de nuit peut augmenter le risque de cancer du sein chez la femme.


Les conséquences sur la vie sociale des salariés :

  • Perte des liens sociaux et familiaux

  • Répercussions concrètes sur l’organisation familiale (garde d’enfants, crèche…)

  • Impossibilité d’avoir des activités

  • Perte de repères

  • Isolation sociale

  • Difficultés à articuler leur vie professionnelle et leur vie personnelle


Quelles mesures pour protéger la santé des salariés selon l’INRS :


La prévention de la pénibilité


Il existe plusieurs mesures de prévention qui permettent de réduire les risques liés aux horaires de travail irréguliers. Depuis novembre 2010, l’article L. 4121-1 du Code du travail impose à l’employeur de mettre en place des mesures de prévention de la pénibilité. Ces mesures permettent de :


  • Prendre en compte l’adaptation des horaires (organisations du travail de nuit, travail en équipes alternantes…).


  • Rendre obligatoire pour l'employeur la réalisation d'une évaluation des risques liés aux postes concernés et mener des actions sur le contenu et l’environnement de travail et sur l’organisation du travail.


Exemples d’actions à mener :


👉 privilégier les rotations rapides tout en minimisant le nombre de nuits,


👉 organiser des horaires compatibles avec les horaires des transports en commun,


👉 Prévoir des temps de pause pour assurer les transmissions d’équipe,


👉 Prévoir un temps de micro-sieste.


  • Rendre obligatoire pour l'employeur la mise en place d’une formation sur les risques sur la santé et leur prévention, aux salariés qui pratiquent ces horaires.


  • Impliquer les salariés dans l’organisation des plannings et de leurs horaires pour qu’ils soient adaptés à leurs besoins


  • Demander un accompagnement à la caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) ou aux services de santé au travail pour la mise en place des mesures de prévention.


Le suivi médical


Les articles L. 3122-42 et R. 3122-18 à R. 3122-21 du Code du travail prévoient des dispositions spécifiques protectrices pour les salariés travaillant de nuit :


  • Avant l’affectation au travail de nuit, le salarié doit être examiné par le médecin du travail. Celui-ci établit une fiche d’aptitude constatant la compatibilité de l’état de santé du salarié avec ce poste.

👉 La visite médicale périodique est réaliser ensuite tous les 6 mois.



Comment améliorer le sommeil des travailleurs en horaires décalés ?


Shifters est un programme personnalisé qui permet aux travailleurs et aux travailleuses en horaires décalés de retrouver un rythme de sommeil récupérateur. Ainsi, en optimisant le temps de sommeil des travailleurs, Shifters aide non seulement les entreprises à avoir des équipes plus efficaces et plus performantes, mais aide aussi les collaborateurs à être en meilleure santé.


Utiliser Shifters, c’est :


👉 Améliorer la qualité du sommeil

👉 Avoir une meilleure qualité de vie au travail

👉 Réduire la prise de somnifères

👉 Réduire les symptômes anxieux et dépressifs


Image représentant la page d'accueil du site web Shifters

La solution 1km à Pied : Améliorer les conditions de travail grâce à la Mobilité


Les salariés en horaires décalés souffrent de conditions de travail pénibles, d’une part à cause de leur rythme de vie en décalage, et d’autre part parce qu’ils sont amenés à réaliser des déplacements parfois longs, et ceux malgré le fait qu’ils soient épuisés à cause de leur manque de sommeil. Ainsi, les salariés travaillant en horaires atypiques se retrouvent à conduire dans un état de fatigue dangereux, ce qui conduit à la somnolence et une baisse de vigilance sur la route, et augmente le risque d’accident de la circulation. De plus, les travailleurs concernés par les horaires atypiques sont souvent précaires, et dépendants de leur voiture pour se déplacer, car leurs horaires de travail ne sont pas compatibles avec les horaires des transports en commun. Pourtant, se déplacer en voiture est une action qui coûte de plus en plus chère, notamment à cause du prix du pétrole qui ne cesse d'augmenter.


Lire aussi : Mobilité inclusive : comment la favoriser ?, pour en savoir plus sur le coût de la mobilité et comment cela impacte les travailleurs précaires.


Spécialiste dans la data-analyse des trajets domicile-travail, la startup 1km à Pied identifie les salariés qui pourraient être sur le même rythme de travail pour covoiturer, et réaffecte les salariés vers un site plus près de chez eux quand c’est possible. Cela permet d’améliorer les conditions de travail, et le pouvoir d'achat des travailleurs en horaires décalés. En réduisant les distances, 1km à Pied permet aux travailleurs atypiques de :

  • Économiser des milliers de tonnes d’émissions de CO2 par an

  • Économiser des milliers d’euros

  • Économiser des centaines de litres de carburant

  • Gagner énormément de temps sur leur journée

  • Avoir des meilleures conditions de travail

  • Avoir plus de temps pour eux et leur famille

  • Être moins fatigués


Image représentant le résultat avant / après de l'optimisation du dispatch des salariés.

Alors, prêts à réduire les distances avec 1km à Pied ?

Pour cela, il vous suffit de charger votre fichier RH anonymisé sur la plateforme sécurisée 1km à Pied et vous obtenez en 48 heures un audit mobilité personnalisé aux besoins de votre entreprise :



Contactez-nous par téléphone :

03 68 78 04 49



A très vite !

L'équipe 1km à Pied

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